La vente en viager est un moyen efficace d’acquérir un bien immobilier à prix bas. Aussi, c’est une solution pour les seniors d’optimiser ses revenus tout en restant dans son logement. C’est pourquoi ce système de vente est de plus en plus apprécié par les personnes âgées.
Pour les acheteurs, des précautions doivent être prises en compte et c’est là que la négociation entre en jeu. Comment on s’y prend ? c’est ce que nous allons découvrir maintenant dans cet article.
Estimez du bien immobilier
Avant d’établir un contrat d’achat en viager, une estimation du bien immobilier doit être faite. Les montants du bouquet et de la rente à verser mensuellement sont fonction du prix de vente du bien. Après vous pouvez aisément négocier le prix de vente du bien immobilier, le montant du bouquet ou de la rente à verser par mois. Il faut savoir que la négociation de ce dernier est plus sensible car il est basé sur les tables de mortalité standards des assureurs.
Remarque : veillez à ne pas éveiller les soupçons de l’administration fiscale avec un bouquet sous-évalué. De plus, cette situation risquerait de faire réagir les héritiers du crédirentier.
Contrôlez l’évolution de la rente viagère
Sachez que le crédirentier n’adhérera pas à être un pseudo « locataire » de son logement qu’en échange d’une rente. Celle-ci fera office de complément de retraite et optimisera ses revenus. Cependant, la valeur de la rente mensuelle est généralement indexée sur un indice choix librement par les cocontractants. C’est pourquoi, elle doit être — par mesure de sécurité et pour ne pas créer de mauvaise surprise en voyant la mensualité à verser — négociée sérieusement et augmentée largement en cours de viager et de les indexer sur le coût de la vie. Cela n’empêche qu’il certains optent pour une indexation sur l’indice de référence des loyers (IRL).
Prenez en compte les charges d’un bien immobilier en viager
Ayez en tête lors des négociations les différentes responsabilités liées au bien immobilier. Par exemple, les réparations et l’entretien périodique du bien immobilier et le paiement des charges liées à l’habitation sont à la charge du crédirentier. Par contre, les grosses réparations sont à la changer du débirentier. Avant d’investir, choisissez le bien immobilier à acquérir ou/et négociez sur son prix d’achat. En effet, s’il nécessite de gros travaux, les frais risquent d’être lourds et l’investissement ne sera pas rentable.
Considérez l’espérance de vie du crédirentier
D’après les chiffres, l’espérance de vie des français(es) est de plus en plus longue. Cela constitue un risque énorme de tomber sur un crédirentier qui vit très longtemps. Mais dans ce cas, le débirentier doit toujours verser la rente viagère périodiquement ce qui pourrait le mettre sous en difficulté financière. Heureusement, les seniors partent généralement en maison de retraite à partir de 90 ans. Cette opportunité donne au débirentier de louer le bien et amortir le payement de la rente viagère.